• Il existe des textes fédérateurs car ce sont ces textes qui montre tout l'enjeu d'un projet celui de Daniel Riot en est un et il est repris par une bonne partie de la blogosphère modemienne en voici un extrait

    FRANCE: Le MODEM, cet emmerdeur... La Révolution Orange de Bayrou jouera son avenir cet été

    Le Sillon du Modem
     
     
    une vrai révolution, si...

     

     

    Indépendamment de sa faiblesse parlementaire, le Mouvement Démocrate incarnera une force authentiquement « révolutionnaire » si François Bayrou tient son cap, creuse son sillon et muscle ses « cadres » qui doivent orchestrer ce qui est d'abord un choc culturel. « Plus rien ne sera comme avant », avait-il lancé le soir de son éviction des Présidentielles : l'épreuve de vérité commence dès maintenant...

    Le MoDem, cet emmerdeur ...

    Preuve est faite depuis le début de cette année électorale : le MoDem est un emmerdeur. Pour la droite, pour la gauche, pour les Verts, pour les archéo-centristes et pour une grande partie des commentateurs politiques qui, en fait, sont plus des agents de conservation du système en place que des détecteurs d'évolutions, des esprits renifleurs d'un avenir par définition « écrit nulle part »...

    Le MoDem, c'est quoi ? Une vraie rupture, au sens plein du terme. Ou plutôt une série de ruptures qui s'additionnent, se multiplient, s'entremêlent. C'est en cela que Bayrou a raison de parler de « Révolution ». Une Révolution sereine et calme mais qui peut marquer durablement l'Histoire. Une Révolution citoyenne et culturelle.

    Rupture politique : Les « partis du centre » étaient condamnés, par notre système présidentialiste binaire, soit à s'excentrer, en « tombant à droite » soit à s'éventrer ou s'écarteler (la famille radicale le sait bien), en servant d'alibi aux fausses « politiques d'ouverture » à la droite ou à la gauche, en fonction des locataires de l'Elysée et de Matignon.

    medium_girouettes.2.JPG

    Depuis la fin du MRP (qui, lui, a su longtemps avoir deux yeux, deux oreilles, deux mains, deux pieds pour servir des valeurs de liberté, de résistance et de solidarité sociale), le Centre a d'abord été une réserve de « forces d'appoint », avec des « cocus de l'ouverture » sur des strapontins...

    Un « milieu » où des « centristes » (« sangs tristes », écrivait Pasqua) guidés par les lampions des pouvoirs en place oubliaient trop que « modération » doit rimer avec « conviction » et non avec « dilution », « absorption », « renonciation »...Et non, surtout, avec carriérisme.

    Edgar Faure, par ailleurs si riche de qualités, a eu tort de donner trop facilement bonne conscience à trop de grenouilles du marais centreux avec son constat d'observateur du ciel "Ce ne sont pas les girouettes qui tournent, c'est le vent"...

    Fini le temps du "cul entre deux chaises" ou du centrisme borgne? Espérons. Voici le "centrisme " de la "troisième chaise" , comme dit Bayrou, et de la vue large et profonde? Espérons. Si non, le "nouveau tiers état" si bien analysé par Bayrou fera une autre Révolution, moins calme et moins sereine, et plus illusoire et périlleuse.

    medium_couverture_tiers_etat.5.jpg

    Le Centre central, « l'extrême centre révolutionnaire », a l'ambition de jouer le rôle d'un vrai ...Centre, donc de pivot. D'un carrefour non d'un rivage de secours... « Se dire de droite ou de gauche, c'est prendre le risque de l'hémiplégie », souriait Raymond Aron, qui a eu si souvent raison contre Sartre et qui a été si mal compris par la droite et si défiguré par la gauche.

    Rupture démocratique : « Le pire des régimes à l'exception de tous les autres », comme le constatait Churchill, est un jardin à cultiver en permanence. La démocratie ne se réduit pas à un mode de sélection d'élites plus ou moins représentatives, ni aux lois d'une majorité par définition changeante, ni en quelques campagnes électorales, ni à la convocation plus ou moins régulière des citoyens aux urnes, ni à la soumission à la dictature populiste des sondages, aux mirages médiatiques de l'info-spectacle, aux lois de cette "doxocratie" exploitée par une oligarchie masquée logiquement plus conservatrice et corporatiste que progressiste (qu'elle soit de droite ou de gauche) ...

    medium_Democrate_victor_Hugo.jpg" La République est une idée, la République est un principe, la République est un droit. La République est l'incarnation même du progrès'. Victor HUGO Choses vues

    >>>Elle est grille de valeurs non proclamées mais respectées : le Conseil de l'Europe vient de le rappeler opportunément dans le silence politico-médiatique qui caractérise tant cette France de l'autosatisfaction qui ne supporte pas le regard critique de ses voisins:"Il n'y a pas de démocratie authentique sans oppositions fortes et respectées"

    >>>Elle est prise en compte réaliste des inévitables « rapports de force », non pour que les plus forts, les plus puissants ou les plus nombreux imposent leurs lois aux plus faibles, mais pour que les relations humaines reposent sur des valeurs partagées. Des valeurs qui ne prennent du sens que par le Droit quand se droit est mis au service de la Justice (ce qui loin d'être la règle commune). Des valeurs qui s'épanouissent quand on applique la recette de Monnet et Schuman:"Marier la nécessité et l'idéal"

    >>> Elle exigence d'informations, de pédagogie, de débats, de « limages de cervelles », comme disait Montaigne.

    Des informations? Oui mais qui ne s'apparentent pas à cette propagande, déclarée ou masquée, qui selon Noam Chomski, « est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures ».

    Des débats? Oui, organisés mais ouverts, qui ne se résument pas à des offices d'officines... « Quand tout le monde pense la même chose, c'est que personne ne pense », avait lancé Bayrou en rompant avec l'unanimisme cultivé artifciellement dans la coalition UMP... C'est dans cet esprit que Chantal Cutajar vient de lancer ses Conférences de Citoyens de Strasbourg

    « Nos démocraties électives ne sont pas des démocraties représentatives », regrettait Paul Ricœur. C'est encore plus vrai dans la France d'aujourd'hui. Et cette « démocratie représentative » à reconstruire doit être intrinsèquement participative, délibérative, consultative, constructive. Vivante. Donc (ce n'est pas une évidence pour tout le monde) pleinement citoyenne.

    Le constat de Jacques Derrida doit être, au MoDem, un vrai mot d'ordre, et une préoccupation permanente : « Etre démocrate, ce serait agir en reconnaissant que nous ne vivons jamais dans une société assez démocratique »...

    medium_déclaration_de_droits_de_l_homme_et_du_citoyen.2.jpg

    Rupture éthique et morale : la démocratie élective telle que nous la pratiquons n'est qu'un mode de sélection des « élites ». La démocratie effective est d'abord une grille de valeurs. Des valeurs qui n'ont de sens que dans des actions qui les illustrent, les concrétisent les incarnent. Pour reprendre le mot que Chantal Cutajar a érigé en devise personnelle, ce qui doit être prioritaire, c'est « l'utile et le juste », deux mots indissociables en politique. Des mots qui ne sont ni de droite ni de gauche. Et qui reflètent bien la finalité du MoDem. L'une de ses raisons d'être, même. Avec ce que Bayrou incarne bien actuellement par ses rebellions pacifiques, son esprit de résistance, et sa ténacité : En politique, la morale ne doit pas se découper en tranches.

    « Pour moi, morale et politique doivent être synonymes » confiait Pierre Pflimlin. Et, en politique, la morale doit précéder et dépasser le droit. Le « ré enchantement » de la politique passe par là. Par cette exigence. Et par cette pratique.

    medium_aristote_et_platon.jpg
    Aristote et Platon

    Rupture philosophique : La droite met en avant la Liberté, la gauche privilégie l'Egalité. Le Centre veut lier les deux. Par cette Fraternité sans laquelle Liberté et Egalité restent antagonistes, inconciliables. Par cette prise en compte de la Personne, cet individu reconnu comme porteur d'une transcendance, d'une « égale dignité », d'une « irréductible liberté » trop souvent réduit à une carte d'identité, à un numéro, à une etiquette, à un dossier, voire à une marchandise...

    Ce n'est pas un hasard si Bayrou, porteur des valeurs du christianisme social, de l'esprit laïc et républicain et des idéaux que recouvre l'expression "principe d'Humanité", se recommande volontiers de Jacques Maritain et des philosophes dits « personnalistes ». Des philosophes trop oubliés, y compris dans les facs de philo où la mode reste à d'autres courants de pensée qui à force de décortiquer le nihilisme finissent par le propager. Et qui ont tant contribué à ce que Finkielkraut appelait voilà près de quinze ans « la défaite de la pensée ». Une défaite accentuée par le primat de l'image sur le mot, du paraître sur l'être, du virtuel sur le réel.

    medium_maritain.2.jpg

    Ce retour en politique du personnalisme implique une « déconstruction », selon l'expression de Jacques Derrida, de ce que recouvre cet « humanisme » plus proclamée qu'analysé et des « doxa » du XX ième siècle. Le « Centre central » implique une philosophie du doute, du questionnement, de l'interrogation. « Une philosophie érigée en système cesse d'être philosophique », soulignait Paul Valéry.

    Il implique aussi une philosophie d'action qui donne la priorité à une finalité claire: améliorer le bien-être de la communautés des femmes et des hommes, un bien-être qui doit être élargi au plus grand nombre et être durable, au-delà du présent. "Un politicien pense aux prochanes élections, un homme d'Etat pense aux prochaines générations". Nous manquons d'Hommes d'Etat.

    Il implique encore et surtout peut-être une philosophie qui repose sur la perfectibilité de l'Homme et de la Société. "La seule perfection de l'Homme, c'est sa perfectibilité", disait André Neher. On n'y songe pas assez. Comme on oublie trop, croyant ou non, le mot de Bernanos:'Les seules mains de dieu, ce sont les nôtres".

    medium_livre_bayrou_2_couverture.4.jpg

    Rupture économique : La droite privilégie l'efficacité, la compétitivité, la production de richesses. La gauche donne la priorité à la qualité de vie partagée, à la solidarité, au partage des richesses (même inexistantes). Le Centre veut agrandir le gâteau pour mieux le partager. Comment ? En repensant le libéralisme économique, trop diabolisé à gauche, où l'on oublie que LIBERAL vient de « Liberté », et trop caricaturé à droite où l'on oublie que « la main invisible » ne régule le marché que si des règles du jeu précises et bien lisibles sont respectées. Et que l'argent les valeurs marchandes ne sont que des moyens, non des fins. Le capitalisme n'est pas un cannibalisme.

    Rupture sociale : Pour la droite, le « social » reste de l'ordre compensatoire du caritatif, de la charité. Pour la gauche, il demeure de l'ordre protecteur de l'étatisme et de l'assistanat. Pour le Centre, le social s'inscrit dans l'ordre de la Justice, allie protection et promotion et devient la finalité même de l'efficacité économique. « Remettre l'Homme, le principe d'Humanité, au cœur de toute action » : ce n'est pas un vœux pieux. C'est un programme d'action.

    medium_humanisme.jpg

    Rupture programmatique : A droite comme à gauche, on a pris l'habitude (comme dans les programmes scolaires et universitaires, d'ailleurs) de découper les problèmes en tranches, les champs d'activités en parcelles, les politiques en secteurs. Le temps des cases, des étiquettes, des rayonnages, des oeillères, des frontières intellectuelles, des « spécialistes », des « experts »...

    Tout ne doit évidemment pas être dans tout n'importe comment : c'est l'évidence. Le niveau des connaissances, la variété des activités, la diversité des problèmes à régler et des défis à relever imposent des classements, des rangements, des spécialisations. Mais le politique, par définition, pour reprendre une métaphore d'Edgar Pisani, est un médecin généraliste : il doit s'occuper de l'ensemble du corps social, de tout l'organisme, et non d'un ou de quelques organes...

    medium_bayrou_rayonnant.jpg

    Un programme politique ne doit donc pas être un catalogue de mesures, de promesses, d'engagements. Il doit d'abord être un projet cohérent, avec la prise en compte de données verticales et horizontales, de dimensions qui s'imposent dans tous les secteurs et à tous les niveaux.

    C'est ce qui a fait la véritable originalité du « projet présidentiel » de Bayrou, une originalité bien mal mise en relief par des commentateurs trop figés dans des schémas dépassés. Une originalité qui ne l'a pas condamné aux oubliettes avec sa non-réussite électorale. Lier l'économique, l'écologique et le social. Tenir compte de la dimension européenne dans tous les domaines. Placer l'éducation au cœur de toutes les actions. Globalité et cohérence. Avec des modalités définies en fonction des finalités. C'est cela, entre autres, la social-économie (plus chargée de sens et d'avenir que la social-démocratie), l'éco-économie, la « démocratie sociale »...

    medium_republique_3.jpg

    Rupture étatique : Les débats entre le « trop d'Etat » déploré par la droite et le « Plus d'Etat » toujours réclamé par la gauche sont dépassés : c'est l'art et la manière de construire un « Mieux Etat », selon la formule d'Edgar Pisani, qui importe.

    Quel beau chantier ! Au-delà des frontières fatalement mouvante entre le « public » et le « privé » qui ne doivent en aucun cas se décider par décrets, ce chantier engage toutes les forces vives du pays. Et il touche les différentes formes de fonctions publiques, les découpages administratifs, les structures nationales, régionales et locales, la mise en place d'une « société civile organisée », le soutien au tissus associatif...Sans oublier les auxiliaires indispensables à un Etat plus « éclaireur » et « stimulateur » que gestionnaire : les structures de consultation, de coordination et d'anticipation ...

    Quel crime d'avoir tué le Commissariat au Plan crée par De Gaulle et Monnet ! Quelle faute d'avoir réduit le rôle et les moyens de l'Aménagement du territoire ! Quelle bêtise d'avoir transformé le Conseil économique et social en « placard à sucettes » ! Quelle lacune de ne pas avoir un Observatoire du futur chargé d'évaluer les conséquences directes et indirectes des lois décidées ! Quelle honte de ne plus avoir (les fonctionnaires n'en sont pas responsables) les thermomètres indispensables aux prises de température des prix, de l'emploi, du chômage...

    Ce « Mieux Etat » implique également un assagissement de notre délire législatif et de notre étouffoir bureaucratique et technocratique. Il implique surtout un retour aux principes de base définis par ce cher Montesquieu, plus cité que suivi : la séparation des pouvoirs est en France aujourd'hui plus de type russe que de type américain...

    medium_république.2.jpg

    Rupture sociétale : Pour la droite, le temps de la « luttes des classes » est terminé alors que tout est mis en œuvre pour que le slogan de Guizot « enrichissez-vous » ne profite qu'aux plus nantis... Pour la gauche, la lutte essentielle demeure celles des opprimés contre les oppresseurs.

    Pour le "Centre central", le « Vivre ensemble » se fondant sur le respect de la Personne repose sur le dépassement des tatouages sociaux par une « démocratie sociale » à approfondir en permanence. Par la prise en compte et non de gommage ou la hiérarchisation des différences. Par le refus des idéologies, des comportements, des réflexes qui, selon la formule de Finkielkraut, transforment « la culture de l'Autre en négation de l'Autre »

    medium_marianne_2.3.jpg

    Autant dire que Bayrou a tout a fait raison de parler de « révolution citoyenne » en évoquant les objectifs du MoDem. Une révolution qui est d'abord d'ordre culturel. Changement des modes de penser et d'agir. Refondation de la démocratie...dans les têtes. Et dans les faits!

    >>>C'est ce qu'a bien compris... Nicolas Sarkozy qui voudrait le tuer dans l'œuf. En ne se privant pas de piller (comme le PS, d'ailleurs) quelques pièces détachées du "moteur du MoDem". Des pièces détachées qui perdent évidemment de qualité et de leur utilité quand on les greffe sur d'autres concepts et d'autres conceptions...Surtout avec une UMP qui redeviendra vite une coalition hétéroclite "complexée" dès que les réflexes bonapartistes du moment se seront émoussés...

    >>>C'est ce que n'ont pas compris les ex-udf qui par vagues successives ont quitté ou trahi le « paquebot Bayrou », par opportunisme politicien, par calcul alimentaire, par peur de devoir assumer concrètement deux mots chargés d'exigences : Indépendance et Liberté.

    "Penser Libre", ce n'est pas simple... "De la servitude volontaire": La Boétie à rééditer...

    >>>C'est ce que n'ont pas compris tous les responsables du PS en panne d'idées novatrices, prisonniers des poussières structurelles accumulées depuis... 1905, des pesanteurs accrue depuis ...1920, de la domination intellectuelle de "la gauche de la gauche", de la non révision d'Epinay, des virus des utopies de l'echec.

    Pris de vitesse par des évolutions sociales et sociétales qu'ils n'ont pas vus venir, les éléphants en sont à courir après une social-démocratie déjà modernisée par les vrais sociaux-démocrates européens, ceux qui n'ont pas le complexe du "social-traitre". "Le train fantôme Vichy-Moscou", pour reprendre une expression co-produite avec Philippe Sollers, n'a pas fini de traverser nos villes...et nos partis de gauche et de droite.

    >>>C'est ce que n'ont pas (encore) compris nombre de politologues et autres commentateurs qui font leurs analyses « le nez dans le guidon ».

    >>> C'est, surtout, ce qui explique que le MoDem prend vie dans l'enthousiasme des militants qui le rejoignent en nombre et dans l'angoisse des notables de la politique en place.

    medium_bayrou_libre.4.jpg

    Pour eux, le MoDem est un emmerdeur qui brouille les cartes, fait bouger les lignes, secoue le paysage politique, bouscule tout. Un emmerdeur qui le sera plus encore si ce MOUVEMENT DEMOCRATE sait vraiment rompre avec cette cacophonie, cette insuffisance de rigueur et cette mollesse internes qui faisaient la faiblesse de l'UDF. S'il sait éviter les pièges dans lesquels sont tombés le PS et les Verts...S'il sait muscler son positionnement encore trop perçu (à tort) comme celui d'un distributeur de bons et de mauvais points.

    Avec ces "si", le Mouvement démocrate va devenir une force incontournable de contestations, de mobilisation et surtout de propositions, indépendamment de la faiblesse (temporaire) de sa représentation parlementaire.

    La réussite du MoDem se jouera d'abord sur son aptitude à devenir un parti d'un type effectivement "nouveau", un parti de citoyens ou plutôt de militants d'une citoyenneté active, et non de petits notables aux ambitions d'apparatchiks, de maîtres de chapelles ou de ce que de Gaulle nommait "politichiens".

    François Bayrou porte un projet trop chargé de vraies espérances pour se permettre de décevoir. "Le MoDem de toutes nos forces": c'est la grande bataille de l'été.

    Daniel RIOT


    votre commentaire
  • Jeudi 20 septembre, 4h20 du matin, 23 députés voila les condition dans lesquelles l'assemblée nationale a adopté le projet de loi sur l'immigration comportant notamment deux mesures controversé

    1. l'utilisation de tests ADN pour justifier la filiation d'une personne qu'un résident en France souhaite faire venir

    2. le recensement des origines raciales ou ethniques à des fins de recherches sur « la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l'intégration »

    Ce texte est une honte et son adoption dans de telles conditions l'est également. Nicolas Sarkozy on ne l'a pas vu ou presque sur ce dossier (confortant l'idée qu'il est partout sauf ou il faut, sauf aux endroits qui pourraient entaché sa cote de popularité ?) Lui et son cher Minsitre de l'immigration auraient semble t-il oublié ce qu'il ya inscrit sur le fronton de nos mairies

    LIBERTE - EGALITE - FRATERNITE

    Il faut réagir sinon quel sera la prochaine étape ? Ce projet de loi est un affront, en france nous allons tous voter pour un peu moins de 400 députés, et sur un sujet aussi crucial nous n'avons que 23 députés... Francois Bayrou l'avait proposé il faut supprimé le vote par procuration a l'assemblée nationale et responsabilisé nos élus mais ceci est un tout autre problème.

    Il faut agir le texte tombera entre les mains du sénat début octobre, mobilisons nous !

    Petition Sauvons la recherche


    votre commentaire
  • Voila longtemps que je n'avais pas parler de la Bande a Morin désormais estampillé "Nouveau Centre". Je n'ai jamais été tendre avec ces déserteurs, mais je tiens a préciser que ce que je leur reproche ce n'est pas d'etre partis (libre a eux) mais bien d'avoir renié en quelques jours tout ce qu'ils défendaient et tout ce en quoi ils disaient croire, tout ca pour quoi ? la sécurité de leur poste de députés ou bien se voir devenir ministre comme monsieur Morin qui disait peu de temps avant son forfait (je vous le remet en mémoire) "Sarkozy c'est le pire de tous" et le voila fidèle ministre... bizarre vous avez dit bizarre ?

    Voici une de ses déclaration le 10 juin 2006 il disait ceci :

    Oui nous l'avons fait ; oui nous avons osé ; oui nous sommes libres ; c'est nouveau pour l'UDF, mais c'est bon. Ah c'est toujours difficile de quitter la rive qui vous abrite, le confort enveloppant de schémas déterminés mais tellement enveloppants qu'il vous étouffe pour le grand large.

    Vous aviez appelé à Lyon à la liberté, vous aviez demandé aux députés du Groupe de vous affranchir des chaînes qui entravaient l'expression de notre analyse de la société française, qui entravaient notre capacité à nous rebeller contre un système qui ne marche plus, qui entravaient notre capacité d'exprimer librement nos propositions.
    Nous sommes désormais affranchis du lien permanent avec le RPR devenu UMP, qui faisait dire à nos interlocuteurs à chaque élection « mais quelle alternative êtes-vous ? Mais qu'êtes vous donc sinon la caution centriste de vos alliés ? »
    (Propos tiré de son site internet)

    Mr Morin il semblerait que votre volontée de faire carrière ne vous ai fait remettre vos chaines et retourné derrière vos barreaux...
    C'est pour moi le niveau zéro de la politique, une politique sans convictions, ni idées, le voila le "centre" girouette qui s'oriente au grès du vent. De toutes façon ce parti c'est du vent, ils annoncent 20 000 adhèrents d'ici mars 2008 je me demande même comment 20 000 personnes peuvent être aussi crédules. Ce parti est un parti satellite de l'ump, alors pourquoi ces gens n'adhèrent ils pas directement pas la bas ? Il s'agit surement de personnes qui n'ont pas le cran de s'assumer de droite et prefere adherer a un parti "mirage" qui se dit du centre. Les vrais centristes, les vrais démocrates eux ne s'y trompe pas et ils peuvent compter sur un parti de caractère, de convictions et d'idées. Et la voila toute la difference !

    Je vous transmet une information qui a quelques semaines maintenant :


    "L'UDF-Modem pourra bénéficier d'un financement public, ce qui ne sera pas le cas du Nouveau Centre, qui n'a pas atteint aux législatives, le seuil des 50 candidats ayant obtenu 1% des voix dans au moins 50 circonscriptions, a-t-on appris mercredi 5 septembre. L'UDF-MoDem s'attend à une stabilité de ses comptes en recevant la même somme qu'en 2005.
    Cette année là, l'UDF avait obtenu 1,55 million d'euros au titre de la première fraction, calculée sur le nombre de voix obtenues aux précédentes législatives et 3,05 millions d'euros, au titre de la deuxième fraction, calculée sur le nombre de parlementaires, selon les derniers chiffres parus au J.O. (Journal officiel)." [Le nouvel obs]

     

    Comme quoi n'est pas un vrai parti qui veut


    1 commentaire
  • Marielle de Sarnez l'ex Directrice de campagne de Francois Bayrou sera la Candidate Mouvement Démocrate aux municipales de Paris

    Elle se lancera en octobre dans une tournée des 80 quartiers de Paris et ouvrira un blog avant de présenter "avant la fin de l'année" son "équipe", une "sorte de gouvernement" pour Paris avant la fin de l'année.

     

    En attendant plus d'informations (que je n'hésiterais pas a vous communiquer) et le véritable lancement de la campagne j'e vous invite vous parisiens jouissant de droits civique et portant un interet a la politique a vous renseignez sur Marielle. Et vous verrez qu'il existe une autre manière de faire de la politique que celle a laquelle on nous a habitué...


    votre commentaire
  • Après une coupure momentané du blog, pour cause d'absence de réelle actualité politique et aussi d'un peu de déception après la défaite aux présidentielles. Je vous le dis des aujourd'hui

    Le combat reprend !

     

    Notre cher président Nicolas sarkozy nouvellement élu avait promis a ses potentiels élécteurs que "ensemble tout devient possible" .Curieux slogan éléctoral ne trouvez vous pas, pour un président qui semble vouloir faire tout tout seul, qualifiant meme son premier ministre de simple "collaborateur".

    Personnellement si javais quelque chose a rajouté a ce slogan aux vues de l'actualité politique de ces derniers jours ca serait ceci "Ensemble tout devient possible... surtout le pire"

    Et si je dis ca ce n'est pas un mauvais jeu de mot issu d'une quelconque amertume ou d'une simple envie de casser le gouvernment en place, non, c'est suite a cette phrase de Francois Fillon qui s'estime etre " à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite sur le plan financier" (lol déja le faite qu'il se dise "a la tete" sonne faux mais bref.)

    Francois Bayrou la dit il s'agit ici " d'un aveu estomaquant et révélateur. Nous savons depuis longtemps quelle est la situation réelle des finances du pays, qui constitue en effet une très grave menace pour la France"

    Ce n'est pas un secret de polichinelle, la dette de notre pays n'est en aucun cas estampillé du terme "priorité" dans la tete de notre président.
    Pire encore durant l'été le gouvernement a investit 15 milliard d'euros sur le paquet fiscal (et il faudra environ investir 15 autres milliards par an d'ici 2012). N'est ce pas en total contradiction avec la situation de notre pays ? On ne peut pas continué a faire explosé la dette sans réagir et pourtant le gouvernement ne semble pas le voir de cet oeil... Peut etre cette phrase maladroite (mais pédagogique) de Mr Fillon sonnera t-elle le début d'une réaction a droite, esperons le... en attendant "Tout devient possible" sauf peut etre résoudre les problèmes essentiels de notre pays

    Et oui on le voit chaque jour que Dieu fait : Mr Nicolas Sarkozy est partout... sauf peut etre la ou il faut

    Modem (lol oui je refuse d'écrire P.S pour post scriptum) : Rappellons tout de meme que François Bayrou était celui qui durant la campagne présidentielle parlait le plus de la dette et c'est surement celui qui s'est le plus démené a chercher des solution pour réglr ce probleme. Et il était également l'un des candidats qui avait le plan de financement de son projet le moins élevé. Mais les Francais ont préferé (encore une fois) mettre au second tout deux candidats issue de partis spécialistes de Foire a la promesse non tenue par la suite. Deux expression conclurons mon propos "Chat échaudé craint l'eau froide" ou "L'on ne peut pas reproché aux aveugles de ne pas voir"

     

    A bon entendeur.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique